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Droit des contrats

Pénalités contractuelles dans un contrat B2B

Auteur Aleksandra Kuranda

Les pénalités contractuelles sont assez souvent utilisées dans les contrats interentreprises. Il s’agit d’une institution utile qui facilite la réparation en cas de violation du contrat par un collaborateur.

 

Montant des pénalités contractuelles dans un contrat interentreprises

Alors que dans le cas d’un contrat de travail, la responsabilité du salarié est régie par le code du travail et qu’il n’existe pas de plus grande liberté pour la façonner, dans un contrat interentreprises, des pénalités contractuelles de n’importe quel montant peuvent être prévues. Toutefois, il faut veiller à ce que la sanction soit proportionnelle à l’infraction – si elle est disproportionnée, elle risque de ne pas être applicable.

Dans le cas des entreprises de taille moyenne, des sanctions contractuelles de l’ordre de 100 000 à 250 000 PLN sont généralement appliquées, car ce montant correspond aux conséquences potentielles d’une rupture de contrat. Bien entendu, le montant peut varier dans chaque situation, car il doit également être adapté au type de faute. Par exemple, la divulgation de données sensibles d’un contractant menacée d’une amende de 600 000 PLN est justifiable, mais l’adoption d’une telle amende pour la non-fourniture d’un document d’importance mineure pour le fonctionnement de l’entreprise pourrait être considérée comme excessive. Czy trzeba zastrzec konkretną wysokość kary umownej?

La peine conventionnelle peut être fixée à un montant précis, comme dans les exemples ci-dessus, mais aussi à un pourcentage d’une somme déterminée (par exemple, un certain pourcentage du salaire restant à payer).

 

Dans quelles circonstances une peine conventionnelle peut-elle être réservée ?

Il n’existe pas de catalogue de situations pouvant faire l’objet d’une pénalité contractuelle. Il est important de noter qu’elle ne peut porter que sur des obligations non pécuniaires (ce qui signifie qu’une peine conventionnelle ne peut être prévue en cas de non-paiement du prix ou de la rémunération).

Il convient d’appliquer cette institution avec souplesse, en fonction des besoins spécifiques. Les domaines les plus fréquemment exposés au risque de pénalité contractuelle sont la violation de la non-concurrence, la violation de la confidentialité et le retard dans l’exécution du contrat. Il s’agit généralement des domaines qui préoccupent le plus les contreparties. Il est également fréquent de trouver une obligation de payer une pénalité contractuelle lorsque l’autre partie se retire du contrat par la faute du cocontractant (cela s’applique principalement aux contrats de construction).

Auriez-vous des questions concernant ce sujet?


     

    Le plus grand avantage d’une pénalité contractuelle

    Le principal avantage de l’adoption d’une pénalité contractuelle dans un contrat interentreprises est qu’il est plus facile de la réclamer si un collègue enfreint le contrat. En termes simples, il n’est pas nécessaire de prouver le montant du dommage subi (et il est souvent difficile de déterminer le montant du dommage) – il suffit de demander le paiement du montant spécifique adopté dans le contrat interentreprises.

     

    Que se passe-t-il si les dommages dépassent la valeur de la pénalité contractuelle ?

    Si, à la suite d’une violation du contrat interentreprises, le cocontractant a subi un dommage dépassant le montant de la pénalité contractuelle, vous devez reprendre le contrat et vérifier s’il contient une clause généralement libellée comme suit : « Si le montant du dommage dépasse le montant de la pénalité contractuelle, la partie peut demander des dommages-intérêts supplémentaires ». En l’absence d’une telle clause, seule la pénalité contractuelle prévue dans le contrat interentreprises est due à la contrepartie.

     

    Moyens de défense contre le paiement de dommages-intérêts forfaitaires – atténuation, absence de préjudice ou de faute

     Du point de vue d’un collègue obligé de payer une pénalité contractuelle, il existe plusieurs possibilités de contester l’obligation. La principale consiste à atténuer la sanction contractuelle, c’est-à-dire à demander une réduction. Cette institution peut être utilisée dans deux cas : lorsqu’une partie importante du contrat a déjà été exécutée ou lorsque la pénalité contractuelle est manifestement excessive (il est donc recommandé d’adopter des montants de pénalité raisonnables dans les contrats).

    La partie obligée peut également invoquer le fait qu’elle n’a pas commis de faute en ne remplissant pas ses obligations (par exemple, si elle n’a pas terminé ses tâches à temps en raison de problèmes d’organisation du donneur d’ordre).

    La troisième possibilité est une question ambiguë, qui dépend de la situation spécifique (elle ne constituera pas toujours une forme de défense efficace). Il s’agit de la possibilité de prétendre que l’autre partie au contrat n’a subi aucun dommage, malgré le manquement de la partie obligée à ses obligations. En d’autres termes, si l’on admet qu’il y a eu une faute, mais que l’autre partie n’a subi aucun dommage en conséquence, cette circonstance peut être invoquée.

     

    Obrona przed zapłatą kary umownej – miarkowanie, brak szkody lub winy

    Z perspektywy współpracownika zobowiązanego do zapłaty kary umownej, istnieje kilka możliwości kwestionowania zobowiązania. Podstawową jest miarkowanie kary umownej, czyli żądanie jej obniżenia. Z tej instytucji można skorzystać w dwóch przypadkach – gdy doszło już do wykonania znacznej części umowy lub gdy kara umowna jest rażąco wygórowana (dlatego zaleca się przyjmowanie racjonalnych wysokości kar w umowach).

    Zobowiązany może się tez powołać na brak swojej winy w niedopełnieniu obowiązków (np. jeśli nie wykonał swoich zadań w terminie przez problemy organizacyjne zleceniodawcy).

    Trzecia możliwość to kwestia niejednoznaczna, zależna od konkretnej sytuacji (nie zawsze będzie skuteczną formą obrony). Chodzi o możliwość powołania się na to, że druga strona umowy wcale nie poniosła szkody, pomimo niedopełnienia obowiązków zobowiązanego. Czyli jeśli co prawda doszło do przewinienia, ale druga strona nie doznała z tego tytułu szkody, można powołać się na tę okoliczność.

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