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Conséquences du non-dépôt, dans les délais, d’une demande de déclaration de faillite par le conseil d’administration de la société

Auteur Aleksandra Kuranda

 

Chaque membre du conseil d’administration doit rester vigilant lorsque la société commence à rencontrer des difficultés financières. Dès les premiers signes de problèmes de liquidité, le conseil doit faire preuve de prudence. Ignorer le moment opportun pour déposer une demande de déclaration de faillite peut entraîner de lourdes conséquences pour un membre du conseil d’administration.

 

Insolvabilité de la société et demande de déclaration de faillite

La faillite peut être déclarée à l’encontre d’une société devenue insolvable. Une société insolvable est une société qui a perdu la capacité de régler ses dettes exigibles (en d’autres termes – de payer ses dettes arrivées à échéance). L’insolvabilité est présumée, notamment, lorsque :

  • le retard de paiement des dettes dépasse trois mois,
  • les dettes excèdent la valeur des actifs de la société, et cet état dure depuis plus de deux ans.

Auriez-vous des questions concernant ce sujet?


     

    Délai pour déposer une demande de déclaration de faillite

    Quand faut-il déposer une demande de faillite ? La loi sur la faillite prévoit un délai de 30 jours à compter de la date de survenance de l’état d’insolvabilité. Malheureusement, il n’est pas simple de déterminer avec précision cette date. C’est pourquoi les membres du conseil doivent surveiller régulièrement les dettes impayées, afin de détecter le moment où la société reste endettée depuis plus de trois mois. Dans ce cas, il faut rassembler les documents comptables dès que possible et préparer une demande de déclaration de faillite.

     

    Conséquences du non-dépôt de la demande dans les délais

    Les membres du conseil d’administration engagent leur responsabilité s’ils ne déposent pas la demande de déclaration de faillite dans le délai imparti. Voici quelques bases juridiques et conséquences possibles de cette omission :

    Article 299 du Code des sociétés commerciales – Responsabilité civile

    Le moyen le plus fréquemment utilisé par les créanciers est l’article 299 du Code des sociétés commerciales. Lorsqu’il s’avère que la société ne possède pas de biens pour rembourser ses dettes, les créanciers peuvent engager une action en paiement contre les membres du conseil d’administration.

    Article 116 de l’Ordonnance fiscale – Responsabilité fiscal

    En résumé, l’article 116 de l’Ordonnance fiscale est l’équivalent de l’article 299 du Code des sociétés commerciales pour les dettes fiscales (généralement l’impôt sur les sociétés et la TVA, mais aussi par exemple le remboursement de subventions).

    Article 586 du Code des sociétés commerciales – Responsabilité pénale

    Le fait de ne pas déposer une demande de déclaration de faillite constitue une infraction pénale, passible d’une amende, d’une peine de restriction de liberté ou d’un emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an. L’auteur de cette infraction est le membre du conseil qui, par sa négligence, a mis en danger la sécurité des relations économiques.

    Article 373 de la Loi sur la faillite – Interdiction d’exercer une activité

    Un membre du conseil peut faire l’objet d’une interdiction d’exercer une activité commerciale et d’occuper des fonctions de direction. Cette interdiction peut être prononcée pour une durée allant d’un à dix ans. Il est important de noter que la personne frappée d’une telle interdiction est automatiquement inscrite au Registre national des débiteurs (KRZ). Ces données cessent d’être publiées dans le registre seulement trois ans après la fin de l’interdiction. Il s’agit donc d’une sanction particulièrement sévère, notamment pour les gestionnaires professionnels.

    Un membre du conseil d’administration doit surveiller en permanence l’endettement de la société afin de pouvoir réagir à temps en cas d’insolvabilité. Ignorer le moment approprié pour déposer une demande de déclaration de faillite peut avoir pour lui des conséquences graves – tant au niveau civil que pénal.

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